mercredi 24 juin 2009

Bricks au crabe et à la feta

Préparation : 30 mn
Cuisson : 20 mn
Ingrédients (pour 20 bricks) :
1 paquet de feuilles de brick
200 g de feta
1 boîte de chair de crabe (soit environ entre 150 et 200 g)
2 oeufs + 1 jaune pour dorer
ciboulette et persil (quantité selon votre goût)
sel et poivre
un peu d'huile d'olive avec un pinceau alimentaire
Préparation :
Dans un saladier, écraser la feta. Rajouter le crabe émietté en faisant attention de retirer tous les petits morceaux de cartilage. Mélanger, puis incorporer les 2 oeufs entiers et mélanger de nouveau. Hacher le persil et ciseler la ciboulette, puis les rajouter à la préparation. Rectifier l'assaisonnement avec le sel et le poivre.
Les feuilles de bricks étant rondes, les couper en 2 afin d'obtenir des demi-cercles.
Prendre 1 feuille, badigeonner légèrement d'huile d'olive avec un pinceau alimentaire. Rabattre le bord rond vers le bord droit. On obtient ainsi, une sorte de rectangle. Mettre 1 bonne cuillère à café de farce en bas de chaque rectangle et rabattre alternativement les bords à gauche, puis à droite afin d'obtenir un triangle.
Humecter le dernier pli avec un peu d'huile d'olive. Disposer tous les triangles sur une plaque allant au four recouverte de papier sulfurisé. Enfourner dans un four préchauffé à 180°C pendant environ 20 mn.
Les bricks doivent être bien dorés.

Eros Ramazzotti : Biographie


Né le 28 octobre 1963 à Rome, Eros Ramazzotti est originaire du quartier de la Cinecittà (le Hollywood italien) et a passé sa jeunesse à traîner près des studios, faisant même de la figuration dans un certain nombre de films.
Mais c’est d’un destin de chanteur qu’il rêve, encouragé en cela par son père, Rodolfo. Ce dernier, peintre en bâtiment, avait tâté de la chanson dans ses jeunes années et pousse le fiston à persévérer ! Eros s’inscrit au Conservatoire mais n’est pas accepté et se tourne vers la comptabilité. Passion de courte durée…

Son vrai cheval de bataille, c’est le chant et Eros Ramazzotti est persuadé d’y arriver. En 1981, il participe au concours “Voci Nuove di Castrocaro” avec le titre Rock 80 et cette nouvelle voix attire l’attention de plusieurs responsables artistiques. Un label milanais le signe et c’est là qu’il enregistre un premier single, Ad Un Amico, entouré de sa maman et de son frère.
En 1982, il se produit au prestigieux festival de San Remo et s’impose dans la catégorie “jeunes interprètes” avec Terra Promessa. La terre promise s’approche !
Il retourne à San Remo en 1985 mais ne se classe que sixième du concours. C’est pourtant la chanson qu’il y interprète, Una Storia Importante, qui va le faire connaître du grand public ! Un tube européen vendu à plus d’un million d’unités et inséré dans le premier album d’Eros Ramazzotti, Cuori Agitati.
Après une nouvelle halte à San Remo, où cette fois ci il l’emporte haut la main, il publie un second opus, Nuovi Eroi, en 1986. Eros devient l’un des nouveaux héros de la scène italienne.
En 25 ans de carrière, Eros à vendu plus de 50 millions de disques.

dimanche 7 juin 2009

Internet "de sa naissance à aujourd'hui"

La naissance d’Internet dans les laboratoires de recherches :

Le mythe veut que dans les années 60, alors que la « guerre froide » fait rage et que les Etats-Unis se préparent à toute éventualité face à l’Union soviétique, l’US Air Force demande à des chercheurs de l’ARPA, une agence gouvernementale qui conçoit des systèmes d’armement, de mettre au point un réseau de communication qui serait capable de résister à toutes les pannes, voire à une attaque nucléaire.
En réalité, les chercheurs de l’époque ont une autre préoccupation : les ordinateurs, qui sont d’énormes monstres réservés aux militaires et aux grandes universités, sont incapables de communiquer entre eux. Ils fonctionnent selon un système centralisé : un seul calculateur permet à des terminaux de fonctionner, selon le principe du « réseau en étoile », mais ce calculateur ne communique pas directement avec l’extérieur.

En 1969 est lancé l’ARPANET, qui est considéré comme l’ancêtre d’Internet. Au commencement, le système relie les ordinateurs de 4 grandes universités américaines.
Voilà comment on imaginait l’avenir de ce réseau en 1969.

En 1972, un nom est trouvé : « Internetting ».

En 1976, 111 ordinateurs sont connectés au réseau ARPANET.
La grande force de ce réseau, c’est son architecture en forme de toile d’araignée :
Même si une machine tombe en panne ou est détruite, la communication entre les autres machines n’est pas rompue : les données empruntent un autre chemin.
TCP/IP

Pour permettre aux ordinateurs conçus par différentes entreprises de communiquer entre eux, il fallait les relier par des câbles, mais aussi leur donner un langage commun.

En 1974, est publié le « Transmission Control Protocol », le TCP, auquel s’ajouteront quelques années plus tard l’ « Internet Protocol », l’IP. Le protocole TCP/IP, à la base du réseau Internet, fixe le langage qui permet aux ordinateurs de se comprendre. Il attribue à chaque machine relié un numéro de 12 chiffres (l’adresse IP), afin qu’il puisse être reconnu par les autres et de recevoir les informations qu’on lui envoie sous forme de petits paquets de données qui arrivent chacun par des chemins différents, les moins encombrés.
E-MAIL

Au début des années 70, un chercheur américain invente l’e-mail, avec l’@ qui sert à séparer le nom de l’utilisateur du nom de la machine dans les adresses.
WEB

Il ne manque plus que le WEB. Il est créé en 1990 non pas aux Etats-Unis, mais en Europe, au CERN, le centre européen pour la recherche nucléaire, près de Genève, par un ingénieur belge Robert Caillau et un scientifique britannique Tim Berners-Lee. Ils sont chargés d’améliorer un système de contrôle d’un accélérateur de particules. Ils proposent de rendre accessible aux autres chercheurs toute leur documentation. Ils appellent leur projet « WWW » (Word Wide Web, la toile d’araignée mondiale), le nom restera.

L’application associe 3 éléments : - les adresses pour identifier une page ou un site (URL), précédées le plus souvent de « www »,- le langage hypertexte (HTML) pour mettre en page, organiser les documents et naviguer entre ces documents en cliquant sur des liens (hyperliens),- et le protocole de transfert de données (HTTP) qui permet la communication entre le serveur relié à l’internet et l’ordinateur connecté à ce serveur.

La première page web de l'histoire a été mise en ligne le 13 novembre 1990 sur le serveur du CERN.

En 1990, le réseau relie 100.000 ordinateurs dans le monde. Il permet jusqu’ici aux scientifiques d’échanger des données et de partager les puissances de calcul de leurs ordinateurs.

En 1991, le WWW est présenté officiellement et mis à la disposition de tous librement. Le Net, qui était jusqu’ici réservé aux universités et aux services de recherches des grandes entreprises, va pouvoir s’ouvrir au grand public. C’est possible, grâce aussi au développement de la micro-informatique, avec le PC d’IBM (et ses copies) et le MAC d’Apple. Il faut utiliser un modem connecté à une ligne téléphonique. Les débits sont très faibles, quelques ko/seconde (56Kmodem).

Internet s’ouvre sur le monde.

En 1991, il y a 23 sites Internet. En 1992, il y en a 26. Ce sont des sites dédiés aux scientifiques. Pour « surfer sur la toile », il faut encore des connaissances techniques poussées. Il manque un outil simple à utiliser.

En 1993, un navigateur sous interface graphique, MOSAIC, est distribué gratuitement par des universitaires américains.
Fin 93, on compte 623 sites.

Devant le succès de leur navigateur, l’année suivante, en 1994, une partie de l’équipe de Mosaic montent leur société et lancent « Netscape Navigator », un outil grand public, l’ancêtre de Firefox.

Fin 94, on compte 10.022 sites. Le phénomène « internet » est lancé, les médias s’en emparent. Les gens trouvent extraordinaires de pouvoir ainsi accéder à une infinité d’informations : des textes, des images, des sons (par encore beaucoup de vidéos, pour cause de lenteur des machines et du réseau), d’envoyer des mails et discuter sur les forums avec des gens à l’autre bout de la planète. Des sociétés commerciales se créent pour fournir au grand public des accès à internet (FAI, fournisseur d’accès à internet). Ils proposeront en même temps un service d’e-mail gratuit, parfois une solution d’hébergement pour ouvrir un « site perso ».

En France, le premier fournisseur d'accès grand public est FranceNet qui ouvre en 1994. Il y a eu ensuite WorldNet, Co-créé par Xavier Niel, qui lancera ensuite Free, puis Calvacom, Internet Way et Imaginet.

Jusqu’en 1995, il y a des résistances contre ce réseau ouvert, gratuit, non contrôlé centralement. Microsoft, le géant du logiciel, lance MSN, un réseau propriétaire. Pour y accéder, il faut payer un abonnement. Mais dans l’année, revirement complet : Microsoft décide de s’implanter sur internet. L’entreprise lance son propre navigateur Explorer. MSN devient un FAI comme les autres.

En France aussi on fait de la résistance. Il faut dire que « France Télécom », entreprise d’Etat, a déployé son propre réseau au début des années 80 : TRANSPAC, avec le MINITEL et ses services 36 15 facturés à la minute. L’Internet est perçu comme une menace culturelle : c’est un système américain, où l’on parle anglais.

A l’époque on parle encore d’ « autoroutes de l’information ». Un sujet diffusé dans le journal d’Antenne 2 en 1995.

Sur FR3, en 1996, Internet est qualifié de « monstre ».

LES MOTEURS DE RECHERCHE

Avec la multiplication des sites, il devient difficile de se retrouver sur le WEB. Au début, les premiers internautes se passent les bonnes adresses. Des listes sont publiées dans la presse magazine. Un outil qui permet de s’orienter dans l’immensité de la toile devient rapidement indispensable. Ce sont les moteurs de recherche. Les 3 principaux : Yahoo, Google et MSN (Microsoft).

1995 Sortie de Windows 95 (intègre TCP/IP).
Lancement d'Altavista
Parution de la première « Netiquette ».

1996 10 millions de machines sont connectées.

1997 Mise en place de Gallica.

1998 Le 31 mars, fondation de Mozilla.
En avril, présentation de l'IMac d'Apple.
En août, lancement de Windows 98.
En octobre, création de l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers).
Naissance de Google.

1999 Création de Napster.
Le 26 mars, le virus Melissa pollue le Web.
En juillet, sortie de l'IBook (IMac version portable).

2000 En mars, la bulle Internet est prête à éclater.
Le 5 mai, le virus « I Love You » fait des ravages.

2001 Convention sur la cybercriminalité à Budapest.
Émergence du P2P.
Le 15 janvier, lancement de Wikipedia.

2003 En France, l'e-mail devient le «courriel »
Émergence de SecondLife.

2004 Le 4 février, Facebook est né.
Du 5 au 7 octobre à lieu la conférence sur le Web 2.0.
Le 9 novembre, lancement de FireFox 1.0

2005 En février, lancement de Youtube.
Lancement de « open content alliance » et « google search book ».

2006 On dénombre 92 millions de sites web.
Déroulement du forum gouvernance Internet (IGF).
Création de la « World Digital Library », de la Bibliothèque Numérique Européenne et « Live search book ». Les bibliothèques numériques sont au cœur de l'Internet.

2007 Les technologies dominantes du web sont liées au Web 2.0 et aux services mobiles.
Lancement du prototype d'Europeana.

2008 En décembre, Google lance « Google Chrome Beta ».

On dénombre 186,7 millions de sites web.


samedi 6 juin 2009

Voyage à Belle-Ile en mer (Bretagne)


En 2006, J’ai eu l’occasion de visiter Belle-Ile, qui est d’une splendeur sans pareil.
Belle-Île est la plus grande des îles bretonnes. Elle se présente sous la forme d'un plateau de 17 km de long sur 9 km de large, soit 85 km² avec une altitude moyenne de 40 mètres entaillé par de nombreux petits vallons. La côte de l'île, constituée d'une roche friable faite de schistes et micaschistes mêlée de quartz, subit une érosion intense de la mer surtout sur la façade Sud Ouest tournée vers le large (Côte Sauvage). Il en résulte une côte très découpée, constituée en majorité de falaises. Témoin de cette érosion rapide, l'îlot de Lonègues, qui au Moyen Âge prolongeait la pointe des Poulains, a aujourd'hui pratiquement disparu sous les eaux. L'extrémité nord de l'île se prolonge d'îlots raccordés au socle principal par des bancs de sable où la mer s'insinue à marée haute.
Sur la côte exposée au Nord Est, face au continent et donc la plus abritée, débouchent deux rias qui ont permis la création des deux ports principaux de l'île :
Le Palais et Sauzon. Sur cette même façade on trouve la grande plage de l'île (les Grands Sables).
Le climat de Belle-Île est très océanique et bénéficie d'un ensoleillement particulièrement important. Les gelées sont rares, il pleut plus rarement que sur le continent et les hivers sont doux (moyenne des minima 9°) ce qui permet à des plantes méditerranéennes, comme le palmier, la vigne, le figuier, de prospérer dans les vallons abrités.

jeudi 4 juin 2009

Ferrara "ma ville natale"











Photos : 1. La Place 2. Palais des Diamants 3. La Cathédrale 4. Le Château
Ferrara, récemment déclarée patrimoine de l'humanité par l'UNESCO, est une superbe ville d'art, magnifiquement conservée dans son style moyenâgeux et renaissance, qui vous offre innombrables raisons de la visiter.
Le magnifique Dôme, œuvre du Nicolò, auteur aussi des magnifiques bas-reliefs de la façade, a été inauguré en 1135. Dans le tympan se trouve le magnifique jugement dernier. Il faut aussi visiter le musée "dell'Opera del Duomo" qui conserve les fragments de la ruinée "porte des mois".
Le château, splendide résidence de la cour des Este, a connu les fastes de Lucrezia Borgia, il conserve sa puissante structure et son fossé, anciennement relié aux canaux navigables. Sa construction remonte à des époques différentes, une première partie du XIII siècle, des ultérieures structures en 1385 et en 1487 lorsque, avec Ercole d'Este, il devient la demeure de la court des Este.
Le Palais des Diamants, splendide chef d'œuvre de Biagio Rossetti, est le symbole même de la cité de Ferrara. Il est actuellement le siège de la Pinacothèque et d'importantes expositions d'art contemporains. A voir aussi est le Palais Prosperi Sacrati adjacent, tous les deux sont situés le long du splendide cours Ercole D'Este.
L'enceinte de murailles, admirablement conservée fut récemment l'objet d'une restauration et vous offre de magnifiques promenades à pied ou en vélo.
Le palais Schifanoia conserve les précieuses fresques de "l'Officina Ferrarese", le cycle des Mois, avec la contribution de Cosme Tura, Ercole De Robertis et Francesco de la Cossa. Le Lapidario adjacent mérite aussi une visite.
Autre étape obligé l’Hôtel particulier Marfisa avec sa splendide loge des orangers ou le théâtre de Marfisa, chef d'œuvre de l'Aleotti. A voir beaucoup d'autres précieuses œuvres d'art dans les églises de la ville, ainsi que le couvent de Sant'Antonio en Polesine avec ses importantes fresques moyenâgeuses. Le Musée Archéologique de Spina est situé dans le splendide Palais Costabili, appelé aussi de Ludovico le Moro.



mercredi 3 juin 2009

L'arthrose

L'arthrose est un trouble articulaire non inflammatoire dégénératif au niveau du cartilage. Le cartilage est ainsi abîmé et provoque des douleurs.

En général l'arthrose apparaît au niveau du genou (on parle de gonarthrose), de la hanche (coxarthrose) ou des doigts (polyarthrose digitale) mais peut également survenir dans toutes les articulations notamment vertébrales (spondylarthrose).


Il s'agit d'une maladie qui ne peut pas être soignée, mais grâce à certains traitements
on peut fortement ralentir la maladie et en apaiser les symptômes.
L'arthrose a une origine mécanique dont la douleur est augmentée par l'activité, on considère qu'au repos la douleur est au contraire apaisée


Statistiques sur l'arthrose : On estime qu'en Suisse un million de personnes souffrent d'arthrose.

Au niveau du genou et de la hanche l'arthrose se caractérise par une douleur au niveau articulaire augmentée par la mise en mouvement, la douleur peut être plus intense le soir et le lendemain. Souvent l'articulation prend aussi du volume.

Au niveau de l'arthrose des doigts, celle-ci se caractérise par une douleur lors de tâches avec les doigts (par ex. dévisser un flacon, etc. ...).

L'arthrose est une maladie qui évolue par poussée et en général l'arthrose évolue sur de nombreuses années.

Quelques conseils : Se muscler, car une musculature forte soutient bien les articulations !

Prendre des bains chauds, permet d'apaiser les douleurs rhumatismales et en particulier l'arthrose.

Porter des souliers confortables et bien adaptés à votre pied.

Lors de crises ou poussées d'arthrose, éviter de trop marcher ou de trop faire de l'exercice.

lundi 1 juin 2009

Pioun



Aujourd'hui Pioun à 1 an.

Kandinsky




Né à Moscou dans une famille aisée et cultivée, il commence par étudier le droit avant de renoncer tardivement à sa carrière universitaire pour entrer à l’Académie des Beaux-arts de Munich en 1896, après sa découverte de l’Impressionnisme – le tableau de Monet, Les Meules, est exposé à Moscou en 1895 ; il y reste quatre ans. Ses premiers tableaux sont d’essence naturaliste, cependant ses différents voyages dans toute l’Europe et un séjour à Paris en 1906-1907 lui font découvrir d’autres voies à travers Cézanne, Matisse et Picasso. Ses créations s’organisent alors en Impressions (dépendant de la réalité extérieure), en Improvisations et en Compositions (des Improvisations plus élaborées, s’appuyant comme celles-ci sur des images venues de l’inconscient). Composition VII, en 1913, est l’œuvre la plus importante de cette période.En 1911, il fonde avec Franz Marc et des expressionnistes allemands Der Blaue Reiter (le Cavalier bleu), ils publieront un an plus tard l’Almanach du Cavalier bleu qui comprend en particulier un article de Kandinsky sur la question de la forme dans lequel il énonce que " la forme est l’expression extérieure du contenu intérieur " et qu’une forme n’est a priori pas meilleure qu’une autre. La même année, il édite Du spirituel dans l’art (traduit en français en 1949), premier traité théorique sur l’abstraction qui lui permet de se faire connaître et de répandre ses idées. Ce rayonnement sera complété par son activité de professeur au Vkhutemas de Moscou de 1918 à 1921, puis au Bauhaus de Weimar à partir de 1922 et de Dessau à partir de 1925 ; il rassemble les principes qu’il enseigne dans Point, ligne, plan en 1926. La théorie cependant est chez Kandinsky distincte de sa pratique qui suit son évolution propre : ce sont les textes autobiographiques (Regards sur le passé – Rückblicke, 1913) qui permettent l’approche la plus fine de cette dernière.La guerre signe une crise profonde chez Kandinsky et il ne crée aucun tableau en 1915 et 1918, et peu en 1916 et 1917. Le souffle revient avec la révolution russe, il est alors occupé par de nombreuses fonctions officielles (en particulier la réorganisation des musées : il suggère de remplacer l’ordre chronologique par des catégories formelles) et des activités pédagogiques. En 1921, critiqué pour ses actions – notamment pour le programme du Inkhouk, Institut de la culture artistique -, il part en Allemagne pour enseigner au Bauhaus. Sa peinture est alors géométrique et colorée (Composition VIII ; Trait transversal, 1923).Le Bauhaus aurait pu rendre possible aux yeux de Kandinsky son projet utopique de reconstruction d’un monde placé sous le signe du spirituel : il développera ses recherches dans la théorie comme dans la pratique, mais l’espoir va laisser place dès 1933 à l’Histoire, puisque le Bauhaus sera fermé par les nazis en 1933 : Développement en brun est le dernier tableau peint en Allemagne, en août 1933. Il s’installe alors en France, à Neuilly-sur-Seine, où il restera jusqu’à sa mort, en 1944. Il reste le père de l’abstraction et a annoncé l’expressionnisme abstrait.